Née au Liban pendant la guerre civile et devenue française à Paris où j’ai travaillé en entreprise puis dans un musée national, ma reconversion dans la psychothérapie s’est faite à l’arrivée de la quarantaine, alors que la vie me proposait de « me perdre » encore.
Comme nous n’apprenons que de nos erreurs, il m’a fallu plusieurs fois expérimenter qu’il est inutile de chercher sans relâche, et à n’importe quel prix, l’amour, la joie, l’harmonie, et tout ce qui va avec. Toutes ces vibrations hautes sont en toi, me disaient mes professeurs. Et je ne saisissais pas leurs propos. Je devais aller au bout de l’illusion de la réalité dans laquelle je vivais, pour me réveiller enfin; me lever un matin avec cette fameuse verticalité. Car jusque-là, je n’avais pas trouvé ma liberté. Qui j’étais, Moi. Je cherchais à l’extérieur. Et je m’éloignais de mon être.
Grâce à mes formateurs de l’Ecole Européenne des Philosophies et Psychothérapie Appliquées, à mes recherches, et à cette soif de comprendre la psyché humaine, j’ai exploré pendant plus de cinq ans, l’inconscient selon Jung, l’humanisme selon Rogers, la présence selon Tolle, l’enfant selon Steiner, la complexité selon Morin, et les grands courants de pensée indienne.
Initiée au Yoga Iyengar dans ma jeunesse, et grâce à cette pratique quotidienne, mes enseignements s’ancrent dans le corps. Je lui rends grâce, et prône haut et fort les bénéfices du tapis tous les matins.